CBTU Comments on Regulatory Failure Surrounding Energy Projects

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OTTAWA, Feb. 13, 2018 /CNW/ – Canadian Building Trades Unions (CBTU) is comprised of over half a million Canadians, the men and women of the skilled trades, people who make their living, support their families and their communities by working in the energy sector of the economy. The issue goes far beyond any single province. This issue goes to how projects are approved in Canada and by whom.

Our members build Canada. We build it right the first time and what we do stands the test of time. The proponents of projects are required to undertake a robust review that is onerous, very time-consuming and one that balances risks, costs and consequences. Who actually does the work on a project should be one of those concerns. We participate in the reviews of these projects because we can add fact in respect of the safety and community benefit that flows from the construction and operations of the project. What we build achieves the highest safety and environmental standards anywhere in the world.

A pipeline that is reviewed and approved by the Government of Canada, where that Government determined the project to be in the national interest, ought to proceed. Government of Canada approval of an interprovincial project is in keeping with those powers confided to Canada under the Constitution Act; contrary actions by provincial governments exacerbate a regulatory morass, project proponents are justly dismayed by the lack of certainty, the time required to get an approval and even when an approval is granted there still is no certainty because local or provincial politics get in the way. It is as if we wish to chase away people who have money to invest and resources to develop. In a country that exists, to a great part, due to its natural resources this is counterintuitive.

Reform of major project development approvals needs to proceed. Canada, and people who invest in Canada, must have certainty, consistency and a timely approach to the issue of project approvals.

What is in this for CBTU and the members of our affiliated unions?? The answer is at once both simple and complex; we get jobs in the initial construction. Every construction job is a transitory job that will have a completion date. But this is not the end of the story. A pipeline is a job conduit from the region of the country in which the product is extracted to the region of the country in which it is processed. This continues for the life of the infrastructure. The ill-fated Energy East project would have developed capacity in Alberta and Saskatchewan around the extraction and initial processing of hydrocarbons. This would have created thousands of high paying high skilled jobs in the construction of new processing facilities, maintenance and sustaining capital construction.  These jobs would have been endured through the operational life of the facility. They would have created opportunities for apprenticeships leading to lifelong careers. Such opportunities ought not to be squandered.

We, as Canadians, need the jobs that come from our natural resources. There is no doubt that we need a rigorous and robust approval process but that process needs to be expeditious, final and binding, and most of all one that will encourage investment in our Canadian resources. We are looking to Government, at all levels, to provide the leadership that will get us there!!

About CBTU
The North  America-wide Building Trades coordinators activities and provides resources to 15 affiliated trade unions in the construction, maintenance and fabrication industries.  In Canada, CBTU represents 500,000 skilled trades workers.

SOURCE Building & Construction Trades Department, AFL-CIO

For further information: Robert Blakely, CBTU Chief Operating Officer, Office (613)236-0653, rblakely@cbtu.pinkrobot.dev

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OTTAWA, le 13 févr. 2018 /CNW/ – Les Syndicats des métiers de la construction du Canada (SMCC) se composent de plus d’un demi-million de Canadiens, des hommes et des femmes qualifiés, des gens qui gagnent leur vie et qui soutiennent leur famille et leur collectivité en œuvrant dans le secteur énergétique de l’économie. La question va bien au-delà de toute province. Cette question porte sur la façon dont les projets sont approuvés au Canada et sur ceux qui les approuvent.

Nos membres bâtissent le Canada. Nous le bâtissons de la bonne façon du premier coup et ce que nous faisons résiste à l’épreuve du temps. Les promoteurs de projets sont tenus d’entreprendre un examen robuste qui est onéreux, qui exige beaucoup de temps et qui établit un équilibre entre les risques, les coûts et les répercussions. Ceux qui réalisent le travail lié à un projet devraient compter parmi ces préoccupations. Nous participons aux examens de ces projets parce que nous pouvons y ajouter des faits à l’égard de la sécurité et des avantages pour la collectivité découlant de la construction et de l’exploitation du projet. Ce que nous bâtissons respecte les normes les plus élevées au monde en matière de sécurité et d’environnement.

Un pipeline qui fait l’objet d’un examen et d’une approbation par le gouvernement du Canada, et dont ce même gouvernement a déterminé qu’il favorisait l’intérêt national, devrait aller de l’avant. L’approbation d’un projet interprovincial par le gouvernement du Canada est conforme aux pouvoirs conférés au Canada en vertu de la loi constitutionnelle; des mesures contraires prises par les gouvernements provinciaux ne font qu’exacerber un bourbier réglementaire. Des promoteurs de projets sont à juste titre consternés par le manque de certitude et par le temps requis pour obtenir une approbation, et même lorsqu’une approbation est accordée, il y a toujours absence de certitude parce que la politique locale ou provinciale y fait obstacle. C’est comme si nous souhaitions faire fuir ceux qui ont de l’argent à investir et qui disposent de ressources pour développer des projets. Voilà une chose bien étrange dans un pays qui existe en grande partie grâce à ses ressources naturelles.

La réforme des approbations liées au développement de projets d’envergure doit être réalisée. Le Canada, et ceux qui investissent au Canada, doivent bénéficier de certitude, de cohérence et d’une approche opportune relativement à la question de l’approbation des projets. Que peuvent en tirer les SMCC et les membres de nos syndicats affiliés? La réponse est à la fois simple et complexe. Nous obtenons des emplois liés à la construction initiale. Chaque emploi dans le domaine de la construction est un emploi temporaire doté d’une date d’achèvement. Toutefois, l’histoire ne s’arrête pas là. Un pipeline constitue un canal d’emplois qui part de la région du pays dans lequel le produit est extrait et qui se déplace vers la région du pays où il est traité, ce qui se poursuit pendant toute la durée de vie de l’infrastructure. Le désastreux projet Énergie Est aurait augmenté la capacité en Alberta et en Saskatchewan grâce à l’extraction et au traitement initial d’hydrocarbures, ce qui aurait créé des milliers d’emplois bien rémunérés et hautement qualifiés pour la construction de nouvelles installations de traitement et pour leur entretien, tout en soutenant la construction d’immobilisations. Ces emplois auraient été conservés pendant toute la durée utile de l’installation. Ils auraient engendré des occasions d’apprentissage menant à des carrières à vie. De telles occasions ne doivent pas être gaspillées.

Nous tous, en tant que Canadiens, avons besoin des emplois qui découlent de nos ressources naturelles. Il ne fait aucun doute que nous avons besoin d’un processus d’approbation rigoureux et robuste, mais ce processus doit être expéditif, final et contraignant et, surtout, il doit favoriser les investissements dans nos ressources canadiennes. Nous souhaitons que le gouvernement, à tous les niveaux, fasse preuve du leadership qui nous aidera à y parvenir!

SMCC
Le Département des métiers de la construction à l’échelle nord-américaine coordonne les activités de 15 syndicats affiliés du secteur de la construction, de l’entretien et de la fabrication et leur fournit des ressources. Au Canada, les SMCC représentent 500 000 travailleurs qualifiés.

SOURCE Département des métiers de la construction, FAT-COI

Renseignements : Robert Blakely, chef des opérations canadiennes des SMCC, Bureau 613 236-0653, rblakely@cbtu.pinkrobot.dev

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