MESSAGE DU JOUR DU SOUVENIR DES SMCC: DIRECTEUR

En ce jour du Souvenir, je veux prendre un moment pour remercier tous ceux qui ont servi et continuent de servir notre nation – ceux qui sacrifient beaucoup et demandent peu en retour pour que nous puissions vivre dans le meilleur pays du monde.

Dans toutes les villes du Canada, trop d’anciens combattants qui reviennent du service militaire doivent composer avec le syndrome de stress post-traumatique et se débattre avec la réalité de la transition vers la vie civile. Beaucoup ont du mal à subvenir à leurs besoins fondamentaux et sont accablés par de longs délais d’attente pour recevoir les prestations auxquelles ils ont droit. Ils se demandent souvent ce qu’ils devraient faire du reste de leur vie et, malheureusement, beaucoup envisagent le suicide. Selon l’étude de 2018 sur la mortalité par suicide des vétérans (VSMS), les taux de suicide chez les vétérans masculins étaient les plus élevés au cours de la première décennie après leur libération et les taux de suicide chez les vétérans féminins étaient les plus élevés au cours de la deuxième décennie après leur libération.

Chaque jour du Souvenir, nous parlons de l’immense gratitude que nous devons à nos anciens combattants et de la façon dont nous devons tenir notre promesse et leur donner la reconnaissance qu’ils méritent. Bien que tout cela soit bien, ce que l’on oublie souvent, c’est ce que nous pouvons faire pour les aider à réintégrer avec succès la vie civile. Offrir aux anciens combattants une formation qui s’appuie sur leurs compétences militaires et les met sur la voie d’un emploi durable après la cessation de service est un aspect crucial d’une transition civile digne.

Selon le ministère des Anciens Combattants, il y a aujourd’hui près de 650,000 anciens combattants au Canada et bien que ce nombre comprenne plusieurs qui ont pris leur retraite depuis, 40 pour cent ont moins de 34 ans. Les statistiques démontrent également que les anciens combattants nouvellement libérés auraient passé en moyenne 15 ans de service et, pendant ce temps, les militaires auraient investi des centaines de milliers de dollars et des milliers d’heures pour les former. À leur libération, ce sont des hommes et des femmes hautement qualifiés dont l’expérience, la discipline, le leadership et les capacités de résolution de problèmes en font des atouts exceptionnels pour toute organisation.

Reconnaissant notre responsabilité collective de redonner à ceux qui ont servi, Helmets to Hardhats (H2H) a commencé il y a près de six ans, en mettant l’accent sur l’offre d’opportunités d’apprentissage qui mènent à la qualification de compagnon pour toute personne actuellement en service ou à la retraite des Forces armées canadiennes , réguliers ou réservistes, ainsi que les conjoints et leurs enfants âgés de 18 à 25 ans. Grâce au partenariat de H2H avec nos 14 syndicats, 175 centres de formation établis et 292 employeurs agréés, H2H a pu placer plus de 800 vétérans dans des apprentissages dans une industrie qui représente une variation de plus de 60 professions. Rien de tout cela n’aurait été possible sans le soutien généreux que beaucoup d’entre vous ont apporté à H2H en travaillant avec eux pour inclure les vétérans dans votre processus de recrutement et d’admission, en faisant travailler les vétérans ou en soutenant financièrement H2H. Bien que ce ne soit pas un mince exploit, nous ne devons pas nous reposer sur nos réalisations. Il y a encore beaucoup de travail à faire, avec plus de 300 vétérans actuellement à la recherche de stages.

Ce 11 novembre, alors que nous réfléchissons à tout ce que nos anciens combattants ont fait pour nous, renouvelons notre engagement et travaillons plus fort pour nous assurer de les soutenir longtemps après leur retour à la vie civile. Je vous encourage, si vous ne l’avez pas déjà fait, à contacter H2H pour savoir comment vous pouvez soutenir le travail de transformation qu’ils accomplissent. Ne l’oublions pas.

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