JOURNÉE NATIONALE DE SOUVENIR ET D’ACTION CONTRE LA VIOLENCE CONTRE LES FEMMES

LES SYNDICATS CANADIENS DU BÂTIMENT RECONNAISSENT LE 6 DÉCEMBRE COMME JOURNÉE NATIONALE DE SOUVENIR ET D’ACTION CONTRE LA VIOLENCE FAITE AUX FEMMES.

 Il y a trente ans aujourd’hui, un homme est entré dans l’École polytechnique de Montréal et a ouvert le feu, tuant 14 jeunes femmes qui étudiaient pour devenir ingénieures.

« Le 6 décembre marque l’anniversaire du massacre de Montréal et offre également l’occasion de dénoncer la violence fondée sur le genre. Aucune femme ni aucun homme ne devrait avoir à vivre dans la peur à la maison ou au travail », a déclaré la directrice, Arlene Dunn. « Ce qui s’est passé à Montréal nous rappelle brutalement que chacun de nous doit s’engager fermement à faire tomber les barrières et à uniformiser les règles du jeu afin que l’idée qu’une femme n’appartient pas à une certaine profession ou à une certaine université devienne chose du passé. »

Le gouvernement canadien a l’occasion de faire plus que simplement souligner l’anniversaire, mais plutôt d’inspirer l’action en ratifiant la Convention internationale du travail C-190, le tout premier traité mondial sur la violence et le harcèlement dans le monde du travail. Par l’intermédiaire du Congrès du travail du Canada, vous pouvez signer une lettre au Premier ministre exhortant le nouveau gouvernement fédéral à aller de l’avant sur cette question: https://act.newmode.net/action/canadian-labour-congress/ratify-global-treaty-violence

« Nous avons besoin de leaders dans notre industrie pour s’assurer que les femmes ne sont pas seulement les bienvenues sur nos chantiers, mais qu’elles se sentent respectées et en sécurité. Nous avons du matériel de formation et des programmes comme Build Together pour aider dans ce processus, car lorsque les femmes réussissent, nous réussissons toutes. Mais nous devons prendre des mesures concrètes pour que cela se produise, et c’est ce que nous espérons voir de ce gouvernement, pour marquer cet anniversaire déchirant, en mémoire de ces vies perdues », a conclu Dunn.

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