La Coalition of Building Trades Unions in Support of Line 5 a publié la déclaration suivante après que le gouvernement du Canada a invoqué le Traité de 1977 (Accord entre le gouvernement du Canada et le gouvernement des États-Unis d'Amérique concernant les pipelines de transit) :
"La Coalition des syndicats des métiers de la construction en appui à la ligne 5 apprécie les mesures prises par le gouvernement du Canada pour protéger les bons emplois de la classe moyenne. En invoquant le traité de 1977, le gouvernement du Canada a créé un moyen pour les gouvernements fédéraux du Canada et des États-Unis de négocier directement sur cette question bilatérale.
Ce geste témoigne d'une volonté de défendre les bons emplois - des emplois qui sont menacés si la servitude de la ligne 5 est révoquée."
Faits sur l'emploi
- La ligne 5, via la ligne 9 d'Enbridge, est essentielle au maintien de l'industrie pétrochimique dans l'est de Montréal - qui emploie environ 3 600 personnes.
- On estime que la fermeture de la ligne 5 entraînerait la perte de 4 900 emplois au complexe de fabrication pétrochimique de Sarnia. De plus, 23 500 emplois dans la région de Sarnia (un tiers des emplois de la région) sont indirectement menacés par la fermeture possible de la ligne 5.
- Toledo Refining Co. estime qu'une fermeture permanente de l'oléoduc entraînerait la fermeture de la raffinerie et de ses 550 emplois. La fermeture de la ligne 5 pourrait également entraîner la perte de 1 000 emplois dans la raffinerie du nord-ouest de l'Ohio.
Citations régionales
"Les syndicats des métiers de la construction du Canada appuient sans réserve les mesures prises par le gouvernement du Canada pour assurer l'exploitation sécuritaire et continue de la ligne 5 d'Enbridge afin de protéger des milliers d'emplois des deux côtés de la frontière."
- Sean Strickland, directeur général, Syndicats des métiers de la construction du Canada
"La fermeture de la ligne 5 aurait des répercussions sur les Canadiens de tous les jours, qu'il s'agisse de l'augmentation des coûts de consommation ou des pertes d'emploi dévastatrices. Nous sommes fiers de voir le gouvernement canadien défendre les travailleurs et faire tout ce qu'il faut pour sauver la ligne 5."
- Patrick Dillon, directeur commercial et secrétaire-trésorier du Conseil provincial des métiers du bâtiment et de la construction de l'Ontario.
"Des centaines d'emplois syndiqués et bien rémunérés seront menacés en Ohio si la servitude de la ligne 5 au Michigan est révoquée. Nous avons besoin que les gouvernements américain et canadien travaillent ensemble pour soutenir les travailleurs et sauver la ligne 5."
- Mike Knisley, secrétaire-trésorier du Conseil des métiers de la construction de l'État de l'Ohio
"La ligne 5 fournit du carburant et de l'énergie aux habitants du Michigan, en chauffant leurs maisons et en alimentant leurs véhicules, et soutient des milliers d'emplois bien rémunérés dont les familles dépendent dans notre État et au-delà. Nous ne pouvons pas laisser fermer ce projet vital sur lequel nous comptons depuis près de 70 ans."
- Steve Claywell, président du conseil des métiers du bâtiment et de la construction du Michigan
À propos de la coalition
La Coalition des syndicats des métiers de la construction en faveur de la ligne 5 comprend des représentants des syndicats des métiers de la construction du Canada, des syndicats provinciaux des métiers de la construction de l'Ontario, des métiers de la construction du Québec, de l'Ohio State Building, and Construction Trades Council et du Michigan Building and Construction Trades Council. Formée en réponse à l'avis de résiliation de la servitude de 1953 de la ligne 5 émis par l'État du Michigan, la Coalition milite pour une exploitation sûre et continue de la ligne 5 afin de protéger les bons emplois de la classe moyenne et la sécurité énergétique et économique de part et d'autre de la frontière.
