La semaine dernière, Marc Miller, ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, a fait part de son intention de présenter au cabinet un nouveau programme visant à aider les travailleurs sans papiers au Canada à obtenir une voie d'accès à la résidence et à la citoyenneté. Le Syndicats des métiers de la construction du Canada (SMCC) accueillent favorablement les commentaires du ministre Miller et sont prêts à être un partenaire de premier plan dans tout programme proposé pour sortir les travailleurs sans papiers de l'économie souterraine et leur permettre d'accéder à un statut.
« Malheureusement, des milliers de personnes sans papiers travaillent actuellement dans l'industrie de la construction au Canada », a déclaré Sean Strickland, directeur exécutif des Syndicats des métiers de la construction du Canada. « Tout programme qui aide à intégrer ces travailleurs dans l'économie régulière, où ils peuvent être protégés contre l'exploitation, payer des impôts et percevoir des prestations, est une victoire ».
Sans statut, les travailleurs de la construction sans papiers vivent souvent dans la peur, sont exploités et n'ont qu'un accès limité aux services sociaux ou aux protections sur le lieu de travail. Le Syndicats des métiers de la construction du Canada, en partenariat avec le Congrès du Travail du Canada (CTC), ont participé à des programmes pilotes pour les travailleurs sans statut en partenariat avec Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada depuis 2020. Ces programmes pilotes ont aidé 500 travailleurs de la construction sans statut dans la région du Grand Toronto, ainsi que leur famille immédiate, à trouver une voie d'accès à la résidence permanente. Le Syndicats des métiers de la construction du Canada ont demandé au gouvernement, ainsi qu'au Congrès du Travail du Canada (CTC), d'étendre ces programmes pilotes à l'ensemble du Canada.
« Nous sommes impatients de collaborer avec le gouvernement alors qu'il passe d'un programme pilote à un programme à part entière pour s'attaquer aux travailleurs sans papiers et à l'économie souterraine dans laquelle ils sont exploités. Nous espérons que ces travailleurs, une fois qu'ils auront obtenu un statut, rejoindront nos membres dans les salles de réunion des syndicats à travers le pays », a poursuivi M. Strickland.